Lequel du père ou de la mère aura le plus d’influence sur la taille du poulain ?

 

Cette influence est-elle permanente? Est-ce que cela dépend de la date de naissance, de l’âge de la mère ?

Vous l’avez deviné! La jument a plus d’influence sur la taille finale des poulains. Une étude intéressante a été réalisée au Etat-Unis sur un échantillon représentatif, afin de déterminer cette influence. Des étalons ont sailli des juments ponettes, et des étalons poneys ont sailli des juments (avec un peu d’aide!). Les poulains résultants ont été élevés en extérieur, des mesures fréquentes ont été faites. Nous nous sommes souvent demandés si une ponette pouvait être saillie par un étalon de taille moyenne, ou plus exactement, si elle pouvait avoir un poulain sans problème d’un étalon plus grand. » La réponse est oui.

Les poulains résultants de ces croisements ont été suivis à l’âge adulte. Les poulains de ponettes étaient plus petits à la naissance, à un an, et à deux ans. Ils n’ont jamais rattrapés la taille des poulains des juments de taille moyenne. Le volume de la cavité abdominale de la mère est ce qui détermine la taille des poulains. Plus l’abdomen de la poulinière est volumineux, plus le poulain se développera. L’abdomen étant plus petit chez les ponettes, la taille des poulains en sera limitée, et c’est pourquoi la ponette peut tout de même avoir un poulain d’un étalon plus grand. C’est aussi la raison pour laquelle le premier poulain de n’importe quelle jument sera son plus petit poulain.

Naturellement, les poulains seront plus grands que les pouliches. Cela se voit à la naissance et la différence augmente avec l’âge. Mais il prendront plus de temps pour atteindre leur taille adulte. C’est d’autant plus vrai pour les races lourdes. Plus elles sont lourdes, plus elles grandissent lentement. Par exemple, à deux ans un Arabe fera 90% de sa taille adulte, alors que le Percheron sera seulement à 87%.

Avec une ration équilibrée et de bons soins pour éviter toute maladie, tous les poulains atteindront la taille de leur potentiel génétique.

Par le Dr. Robert Leonard, DVM, Traduit de l’anglais par Isabelle PIQUEE. informations sur http://horsedoc_org.tripod.com

 

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *